- Amazon a formé une nouvelle équipe au sein d’Amazon World Services (AWS) pour concevoir des agents d’intelligence artificielle capables d’automatiser les tâches du quotidien.
- Ces “capacités agentiques” sont au cœur d’Alexa Plus, la nouvelle version de l’assistant vocal présentée la semaine dernière (lire Qant du 28 février).
- Outre ses capacités avancées de conversation, Alexa Plus est ainsi censée pouvoir commander des courses, inviter des amis, ajouter des événements à leurs agendas, mémoriser vos préférences culinaires…
- L’agent qui lance la requête tâche de détecter toute hallucination, dont les conséquences “agentiques” pourraient être particulièrement graves.
- Pour ce faire, Alexa Plus fait appel aux à plusieurs LLM sur AWS et, proclame l’équipe, à des dizaines de milliers d’API intégrées. Outre la série des appareils Echos d’Amazon, elle est disponible via une app mobile et sur le Web.
- Un modèle d’IA avec des capacités de raisonnement similaires à celles des modèles d’OpenAI, Anthropic et DeepSeek, baptisé Nova, est également en cours de développement. Présenté en décembre dernier, il pourrait être lancé dès le mois de juin, avec une approche hybride, pour combiner rapidité et réflexion approfondie.
- À SURVEILLER : Les difficiles assistants d’IA. Alexa Plus a été présentée avec plus d’un an de retard, et elle ne sera rendue disponible que progressivement, à partir de fin mars, aux abonnés Amazon Prime (et à la presse). Son concurrent naturel, Siri d’Apple, ne prendra son envol que l’année prochaine, au mieux (lire Qant du 4 mars). En revanche, Gemini, qui se répand dans les foyers équipés de Google Home aussi bien que dans les téléphones Android, représente une menace de taille pour Alexa.
Amazon part à la chasse aux agents

L’entreprise développe un nouveau modèle IA intégrant des capacités de raisonnement et crée une division dédiée aux agents intelligents au sein d’AWS.