- Google vient de présenter Willow (Saule), une puce quantique dotée de 105 qubits. Basée sur des supraconducteurs, elle doit être maintenue à des températures proches du zéro absolu pour fonctionner.
- Willow s’appuie sur deux nouvelles méthodes de correction d’erreurs, publiées dans la revue Nature : des codes de surface (distance-7 et distance-5), assortis d’un décodeur en temps réel.
- Cela permet de garder le taux d'erreur physique en dessous d’un seuil critique, rendant efficace à l’échelle la combinaison de qubits physiques en un qubit logique – la méthode qui s’impose depuis 2023.
- Willow a résolu, en cinq minutes, le benchmark RCS, qui demanderait aux supercalculateurs actuels un temps supérieur à celui de l’existence de l’univers (10^25 années).
- À SURVEILLER : Les fausses promesses du quantique. Au lancement de la puce Sycamore à l’hiver 2019, Google avait marqué les esprits en annonçant la “suprématie quantique”, la résolution de problèmes de calcul que les processeurs binaires ne peuvent traiter en un temps raisonnable. Cette hyperbole s’est révélée sans fondement, ou presque, et le secteur s’est enfoncé dans les problèmes de bruit et d’erreur que Willow prétend avoir résolus.
Le Saule après le Sycomore : Google et les arbres quantiques
Google présente une nouvelle puce quantique : Willow succède à Sycamore.