Des idées pour un Plan d’Action pour l’IA

Alibaba et les 40 émotions • Qant, M. de R. avec Midjourney

Google et OpenAI ont soumis leurs propositions pour le futur AI Action Plan de Donald Trump.

  • PRÉFÉRENCE NATIONALE • En janvier dernier, alors que le monde préparait l’AI Action Summit de Paris, Donald Trump a abrogé le décret exécutif de Joe Biden sur l’IA et lancé un appel à propositions pour un AI Action Plan national.
  • SUS AUX AUTEURS • Google et OpenAI ont tous deux soumis leurs propositions hier, cette nuit à l’heure européenne. Les deux groupes s’accordent pour demander un affaiblissement du droit d’auteur, leur donnant le droit d’entraîner leurs modèles sans restriction.
  • Pourquoi ? • OpenAI a été la première à subir des attaques en justice sur le sujet du copyright, comme par exemple celle menée par le New York Times, mais Google n’est pas en reste, par exemple sur Imagen.
  • PUCES ET PROTECTION • Alors qu’OpenAI demande, très trumpiennement, une stratégie pour “exporter l’IA démocratique” (sic) et maintenir l’avance américaine par des contrôles sur les exportations, Google tente de critiquer les restrictions existantes à l’exportation
  • Pourquoi ? • OpenAI prépare ses propres puces mais n’en produit pas encore, à la différence de Google qui a été la première à créer une alternative à Nvidia en créant les TPU avec Broadcom. En revanche, elle souffre plus directement de la concurrence de DeepSeek.
  • Comment ? • Pour combattre la non démocratique IA chinoise, OpenAI propose aussi d’augmenter les investissements dans les infrastructures (son "blueprint” de janvier) et d’accélérer l’adoption de l’IA par l’État fédéral, pour qui elle a lancé ChatGPTGov (lire Qant du 30 janvier).
  • À SURVEILLER : Elon Musk et David Sacks. Grand rival de Sam Altman, le Doge de Washington pèsera certainement, non seulement sur le choix de l’IA utilisée pour réformer les agences et administrations fédérales, mais sur toute la stratégie adoptée d’ici à l’été, et qui sera ensuite mise en œuvre par le “tsar” David Sacks, dont les relations avec OpenAI sont tout aussi tendues. OpenAI avait tout intérêt à rendre publiques ses propositions, après les avoir reformulées dans le langage politique du moment.

L’essentiel